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Rome (Agence Fides) - Du 6 au 21 août 2004, la Communauté de Don Oreste Benzi (Association Pape Jean XXIII) ouvre un camp au Chili.
L’objectif principal est de connaître une réalité spécifique du sud du monde, le peuple Mapuche, les Indios du sud du pays. Connaître par le partage de la vie quotidienne, avec une activité de travail et un parcours de formation sur les droits et la culture de cette communauté opprimée et sur les conséquences, suite à la dictature de Pinochet. Les Mapuche, dépouillés de leur propre terre et de leur propre mode de vie, sont victimes d’actes de racisme ; ils reçoivent des salaires inférieurs à ceux des Chiliens, et ne bénéficient pas de protection sociale. Actuellement, les indigènes au Chili ne représentent pas plus de 5% de la population, totale, et les Mapuche sont au nombre de 500.000 environ. L’occupation des dernières terres qui restaient au peuple Mapuche, par les multinationales du bois, et le système des digues de la région du Bio-Bio, avec ses centrales hydro-électriques, risquent d’effacer complètement les Mapuche de la face de la terre. Dans la vallée du Bio-Bio, vivent encore plusieurs communautés de Mapuche qui suivent leurs propres coutumes, et conservent leur culture propre.
Le programme prévoit un séjour de dix jours à Valdivia, où se fait la formation sur les droits humains, par des rencontres, des témoignages et des activités pratiques de travail, et quatre jours à Santiago, pour connaître la réalité chilienne et l’Association Communauté Pape Jean XXIII. Le travail n’est pas le principal objectif du camp, mais il est un instrument pour entretenir des relations personnelles avec les habitants du lieu, avec les opérateurs locaux de l’Apgr23 et avec le peuple Mapuche. L’alternance de moments de formation et de rencontre peut être un instrument efficace pour connaître et comprendre la réalité locale.
(Agence Fides, 9 juillet 2004, 25 lignes, 322 mots)
