Rome (Agence Fides) - « Dans cette prière ont sent battre le cœur des justes qui attendent dans l’espérance la venue du Seigneur pour rendre plus lumineuse l’aventure de l’humanité souvent plongée dans les ténèbres du péché, de l’injustice, du mensonge et de la violence ». Par ces expressions, le Pape Jean Paul II a commenté, ce mercredi 26 mai, lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, le cantique « Le jugement de Dieu (Vêpres du jeudi de la 1° semaine, Apoc. 11,17 ; 12,10.12). Les vingt-quatre vieillards de la Cour céleste, qui représentent tous les justes de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance, entonnent un hymne dans lequel « ils adorent Dieu souverain du monde et de l’histoire, prêt désormais à instaurer son royaume de justice, d’amour et de vérité ». Les aspects de cette intervention céleste, qui définissent aussi le visage même de Dieu, sont au nombre de deux : Dieu « est juge, oui, mais aussi sauveur ; il condamne le mal, mais il récompense la fidélité ; il est justice, mais surtout amour ».
L’hymne présente aussi une scène grandiose de l’Apocalypse où s’affrontent le bien et le mal, l’Eglise et Satan. « A l’improviste, résonne une voix céleste qui annonce la défaite de l’<
(Agence Fides, 26 mai 2004, 28 lignes, 375 mots)