AMERIQUE - Campagne internationale pour une collecte de signatures contre la reconnaissance de l’avortement comme un ‘droit humain’, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme

mercredi, 22 octobre 2008

Rome (Agence Fides) - L'Association “Catholic Family & Human Rights Institute” (C-FAM), unique groupe pro vie qui travaille exclusivement dans le domaine de la politique sociale de l’ONU, a lancé une campagne pour la récolte de signatures contre la reconnaissance, de la part de l’ONU, de l’avortement comme un ‘droit humain’. En effet, des groupes pro avortement sont en train de faire pression afin que, à l’occasion du 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme, le ‘droit à l’avortement’ soit considéré comme un droit.
A l’occasion du 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme, l’organisation C-FAM a lancé un appel international intitulé ‘Appel international pour les droits et la dignité des personnes et de la famille’, rappelant que la déclaration universelle est le résultat d’une norme commune pour toutes les personnes et toutes les nations et que les droits humains, la dignité, la liberté, l’égalité, la solidarité et la justice constituent le patrimoine spirituel et moral sur lequel se fonde l’union des nations.
C-FAM considère qu’il faut donner une importance opportune au “droit à la vie de tout être humain, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle, chaque enfant ayant le droit d’être conçu, de naître et d’être élevé dans sa famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, la famille elle-même étant le groupe d’unité naturelle et fondamentale de la société”. “Le droit de chaque enfant à être élevé par ses parents, qui ont la priorité et le droit fondamental de choisir l’éducation à donner à leurs enfants”, doit aussi être sauvegardé.
C’est pourquoi C-FAM invite tous les gouvernements à interpréter de manière correcte la Déclaration universelle des droits de l’homme étant donné que ‘tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne’ (Article 3) ; qu’‘à partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille’ (article 16) ; que ‘la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et à droit à la protection de la société et de l'Etat’ (Article 16); que ‘la maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales’ (Article 25) ; que ‘les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants’ (Article 26). (RG) (Agence Fides 22/10/2008 26 lignes 391 mots)


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