Rome (Agence Fides) – Le fait historique est une dimension constitutive de la foi chrétienne. L’histoire du salut n’est pas un fait mythologique, mais une histoire vraie, et c’est pour cela qu’il faut l’étudier avec les méthodes la recherche scientifique sérieuse. Toutefois, cette histoire a une autre dimension, la dimension de l’action divine. En conséquence <
En suivant les indications du Concile, le Pape Benoît XVI a indiqué les trois éléments méthodologiques fondamentaux à suivre pour tenir compte de la dimension divine de la Bible : « C’est-à-dire que l’on doit 1) interpréter le texte maintenant l’unité de toute l’Ecriture ; cela s’appelle de nos jours l’exégèse canonique ; au temps du Concile, cette parole n’avait pas encore été créée, mais le Concile dit la même chose : il faut maintenir l’unité de toute l’Ecriture. 2) On doit ensuite maintenir la Tradition vivante de toute l’Eglise, et, enfin, 3) il faut observer l’analogie de la foi. C’est seulement là où l’on observe les deux niveaux méthodologiques, le niveau historique et critique, et le niveau théologique, que l’on peut parler d’une exégèse catholique – d’une exégèse adaptée à ce Livre. Alors que, à propos du premier niveau, l’exégèse actuelle travaille à un niveau très élevé et nous apporte une aide réelle, on ne peut dire la même chose à propos de l’autre niveau. Souvent, ce deuxième niveau, le niveau qui comprend les trois éléments théologiques indiqués par <
L’absence de ce deuxième niveau méthodologique a des conséquences graves, que le Saint-Père a indiquées : « La Bible devient seulement un livre du passé… elle reste dans le passé, elle parle seulement du passé. Il y a une deuxième conséquence plus grave encore : là où disparaît l’herméneutique de la foi indiquée par <
Le Saint-Père a conclu son intervention en ces termes : « Pour la vie et pour la Mission de l’Eglise, pour l’avenir de la Foi, il est absolument nécessaire de dépasser ce dualisme entre exégèse et théologie. La théologie biblique et la théologie systématique sont deux dimensions d’une réalité unique, que nous appelons théologie. En conséquence, il me semble souhaitable que, dans une des propositions, l’on parle de la nécessité de maintenir présents dans l’exégèse les deux niveaux méthodologiques indiqués par <
(Agence Fides, 20 octobre 2008)