Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Rome (Agence Fides) - Pour éviter une nouvelle épidémie de SRAS, plus de 600 personnes ont été mises en quarantaine à Pékin. Dans la Capitale, on a trouvé deux personnes, ces jours derniers, qui avaient contracté la maladie, et cinq autres sont considérées comme étant des cas « suspects ». On pense aussi qu’un femme, la mère de l’une des deux malades qui ont certainement contracté le virus, est morte le 19 avril dernier après avoir été contaminée par sa fille.
Tous les cas ont pu être ramenés à un seul foyer qui, pour des raisons qui n’ont pas encore été éclaircies, s’est développé dans le laboratoire du centre pour les Maladies Infectieuses de la Capitale, un des plus avancés du pays, qui travaillait à rechercher un vaccin contre le SRAS. A présent, le Centre a été fermé, et 180 médecins, infirmiers, infirmières, chercheurs qui y travaillaient, sont soumis à des contrôles sur le SRAS. Suite à cet épisode, le Ministère chinois de la Santé a ordonné une série de contrôles dans les laboratoires où l’on étudie le virus.
D’après le directeur de la section des maladies infectieuses du Centre de contrôle des maladies, à Pékin, la probabilité serait « très faible » que la maladie puisse se répandre de nouveau comme épidémie, et tuer, comme elle l’a fait l’an passé : 193 morts sur plus de 2.500 personnes touchées dans la Capitale.
Les cas découverts cette semaine sont les premiers dans la Capitale depuis le mois de juillet dernier, quand l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré Pékin « libérée du SRAS ». Un porte-parole de l’OMS a déclaré que la situation actuelle dans la Capitale ne représentait pas une menace pour la santé publique.
Le SRAS, ou pneumonie atypique, après être apparue, l’an dernier dans la région du Guangdong en Chine méridionale, s’est étendue à 30 pays, a touché 8.000 personnes et a fait 800 morts, en grande partie en Chine. (A.P.)
(Agence Fides, 27 avril 2004, 27 lignes, 345 mots)
