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Bissau (Agence Fides) - Pour contribuer au déminage du territoire de Guinée-Bissau, le gouvernement allemand a fait don de 521.709 euros, par l’intermédiaire de la Caritas à l’Organisation HUMAID. Un communiqué de Radio Solo Mansi et de la Caritas de Guinée-Bissau, déclare que la somme sera remise demain 27 avril au cours d’une cérémonie au CAAMI (Centre national de Coordination pour l’Action contre les Mines), en présence du Président de la République de Guinée-Bissau, de l’Ambassadeur d’Allemagne et de représentants de la Caritas et de HUMAID.
HUMAID, organisation spécialisée dans le déminage, a été fondée au mois de juin 1999, par un groupe de rescapés guinéens de la guerre, par une Canadienne, Mme Elaine Grimson et par M. John Blacken, ancien Ambassadeur des Etats-Unis en Guinée-Bissau. La guerre civile de 1998/1999 a laissé des milliers de mines et des obus non explosés sur le terrain. Depuis le début du conflit, le 7 juin 1998, la Caritas d’Allemagne a été parmi les partenaires les plus importants du réseau de solidarité de la Caritas Internationalis pour aider la Caritas de Guinée-Bissau. La Caritas a un rôle fondamental en situation de crise, en offrant une aide sanitaire et alimentaire aux populations touchées par le conflit, et pour rétablir des conditions normales de vie après la guerre. Pour cette raison, la Caritas de Guinée-Bissau contribue aux opérations de déminage de HUMAID.
Les activités de HUMAID ont commencé au mois de janvier 2000, avec la reconnaissance et le marquage des champs minés. Le déminage a commencé au mois de mai 2000, avec l’aide du gouvernement britannique. Par la suite, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Australie, la Suède et la France, ont apporté leur contribution par des financements. Depuis 2000, HUMAID a détruit 2.494 mines et plus de 14.000 obus non explosés ; 410.000 m² de terrain ont été nettoyés de ces instruments de mort.
L’objectif fixé pour 2004 est de déclarer la Capitale Bissau libérée des mines, pour libérer ensuite de manière définitive tout l’intérieur du Pays. (L.M.)
(Agence Fides, 26 avril 2004, 28 lignes, 351 mots)
