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Buenos Aires (Agence Fides) - De nombreux évêques et organismes ecclésiaux manifestent leur inquiétude quant à la situation de crise entre le secteur agricole et le gouvernement national, qui provoque dans le pays le chômage, de vives protestations et l’insuffisance de produits alimentaires de base. La Commission exécutive de la Conférence épiscopale argentine, au moyen d’un communiqué, exhorte au dialogue « qui est le grand instrument de construction et de consolidation de la démocratie ». C’est seulement de cette façon, continue le communiqué, « que nous pourrons dépasser l’excessive fragmentation qui affaiblit notre société, en nous disposant à trouver les consensus nécessaires qui nous aident à réaffirmer notre identité et à croître dans l’amitié sociale ».
De même la Commission nationale « Justice et paix » a émis un communiqué invitant les protagonistes du conflit « à proposer une trêve pour favoriser la rencontre et le dialogue, à la recherche d’une solution concrète, juste et équitable, pour surmonter le moment actuel et s’orienter vers le bien de tous les argentins, notamment des plus démunis ».
Le Département des laïcs (DEPLAI) affirme: « Nous partageons l’inquiétude suscitée au sein de notre société concernant les évènement qui altèrent la cohabitation pacifique de tous les argentins. Nous reconnaissant comme une partie de notre pays, nous désirons exprimer notre disposition à continuer à travailler pour l’amitié sociale, pour le respect des droits de chacun et pour surmonter la fragmentation sociale, en reconnaissant et en proposant le dialogue comme la voie capable de résoudre les conflits, en favorisant les accords et les consensus qui conduisent à la résolution de la situation actuelle. Le bien commun de la patrie est l’objectif à atteindre et est la responsabilité de tous, chacun doit travailler selon ses capacités. Prions afin d’être capables de construire une patrie de frères ».
L’Action catholique argentine manifeste son désire que « prédomine le respect, la solidarité, la cohabitation pacifique qui facilite, dans le cadre de la démocratie, la découverte de routes pour résoudre les conflits à travers le dialogue, en ayant comme objectif le bien commun de la Nation ».
De même la Commission œcuménique des Eglises chrétiennes de l’Argentine a lancé un appel « à renoncer aux attitudes qui accentuent l’affrontement, afin de trouver une voie pour une solution juste. On ne résout pas les problèmes par la violence, ni par des attitudes de condamnation et de fermeture, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Nous croyons que la redistribution de la richesse est un objectif juste et entreprenable. En même temps, sur ce chemin, la sagesse d’un dialogue responsable est la méthodologie indispensable vers une plus grande justice sociale ». Nombreux enfin sont les appels des évêques du pays au dialogue et à la prière afin de résoudre le conflit. (RG) (Agence Fides 28/3/2008; lignes 31, mots 455)
