VATICAN - Discours du Pape Benoît XVI à l’Angélus : « Ouvrons notre cœur à l’écoute confiante de la Parole de Dieu pour rencontrer, comme la Samaritaine, Jésus qui nous révèle son Amour » - Appel pour l’Equateur

lundi, 25 février 2008

Rome (Agence Fides) - La réflexion du Saint-Père dans son discours à l’occasion de l’Angélus du 3° dimanche de Carême, a porté sur la conversation entre Jésus et la Samaritaine (cf. Jean 4, 5-42) : « Il est impossible de rendre, dans une explication brève, toute la richesse de cette page évangélique : il faut la lire et la méditer personnellement », a déclaré le Pape benoît XVI en invitant à faire sien l’étonnement de la Samaritaine qui a trouvé Jésus assis auprès du puits où elle est venue puiser de l’eau. L’étonnement de cette femme vient avant tout du fait qu’un juif, Jésus, adresse la parole à une femme de Samarie, une inconnue qui plus est. Jésus lui parla ensuite d’une « eau vive » capable d’apaiser la soif et de devenir en elle « une source d’eau qui jaillit pour la vie éternelle » ; il lui montra qu’il connaissait sa vie personnelle, et lui révéla que l’heure était venue d’adorer le Dieu vrai et unique en esprit et en vérité. Et, finalement, chose très rare, il lui révéla qu’il était le Messie !
Le Saint-Père parla ensuite de la soif tout au long de l’Evangile de Jean : « La soif du Christ est une porte d’accès au mystère de Dieu, qui a eu soif pour nous désaltérer, tout comme il s’est fait pauvre pour nous enrichir. Oui, Dieu a soif de notre foi et de notre amour. Comme un père bon et miséricordieux, il désire pour nous tout le bien possible, et ce bien, c’est Lui-même. La femme de Samarie représente en revanche l’insatisfaction existentielle de ceux qui n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchent… Mais tout changea pour elle en ce jour, grâce à sa conversation avec Jésus ». Le Saint-Père a conclu son explication par cette exhortation : « Ouvrons nous aussi notre cœur à l’écoute confiante de la Parole de Dieu, pour rencontrer, comme la Samaritaine, Jésus qui nous révèle son amour et nous dit : Le Messie, ton Sauveur, ‘c’est Moi, qui te parle’. Que Marie nous obtienne ce don, elle qui a été la première disciple, la disciple parfaite du Verbe de Dieu fait chair ».
Après l’Angélus, la Saint-Père a lancé un appel à la solidarité pour l’Equateur : « Des inondations récentes ont dévasté de vastes régions côtières de l’Equateur, en provoquant de très graves dégâts, qui s’ajoutent à ceux déjà causés par l’éruption du volcan Tungurahua. Je confie au Seigneur les victimes de ces calamités, et j’exprime ma propre proximité à tous ceux qui vivent des heures d’angoisse et de tribulation ; et j’invite tous les fidèles à une solidarité fraternelle, afin que les populations de ces régions puissent retourner, le plus tôt possible, à la normalité de la vie quotidienne ».
Enfin, le Saint-Père a invité les étudiants universitaires de Rome à participer à la veillée mariale du samedi 1° mars, à 17 heures, dans la Salle Paul VI, à laquelle participeront aussi, par le lien de la radio et de la télévision, des étudiants d’autres Pays d’Europe et des Amériques. (S.L.)
(Agence Fides, 25 février 2008)


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