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Caracas (Agence Fides) - L’Archevêque de Caracas (Venezuela), le Card. Jorge Urosa Savino, a adressé un appel urgent à la liberté et au calme, afin de promouvoir un climat démocratique dans le respect des différentes opinions, et pour que cesse la vague de violence qui s’abat sur le pays, notamment à la suite des incidents enregistrés ces derniers jours dans plusieurs régions du Venezuela. La semaine dernière par exemple, la Nonciature apostolique de Caracas a été assaillie par plusieurs inconnus. Le jour d’avant, un explosif avait été placé à l’intérieur de la statue de George Washington, située sur une place à l’Ouest de la capitale vénézuélienne. On a aussi enregistré des tentatives de saccage dans la ville de Barinas et des affrontements entre groupes politiques rivaux à San Casimir, dans le centre du pays. Dans l’Etat occidental de Lara, un groupe de personnes s’est jeté contre une manifestation organisée pour réunir des signatures en faveur de la liberté d’expression dans le pays et contre la fermeture possible du canal privé d’informations “Globovisión”. Des incendies ont eu lieu dans tout le pays.
Face à une situation similaire, le Cardinal Urosa Savino a affirmé que « les autorités sont appelées à avoir une attitude de dialogue et de compréhension, pour éviter de créer un environnement de violence politique. Nous ne pouvons pas aller vers une aggravation supplémentaire de la violence politique. L’appel que je lance comme Archevêque de Caracas aux autorités est que cette violence cesse » a affirmé le Cardinal. Ces déclarations ont été précédées par un communiqué de la Conférence épiscopale exprimant de l’inquiétude suite à l’attentat du siège de la Nonciature apostolique au Venezuela et à la diffusion de la violence politique. (cf Fides 18/2/2008)
Le Cardinal a demandé aux autorités de protéger le siège diplomatique du Saint-Siège à Caracas, puisqu’en ce moment il ne jouit pas de la protection gouvernementale, vu la gravité de l’attaque précédente. « C’est une atteinte à l’opinion des catholiques et nous ne pouvons rester indifférents ; comme Archevêque de Caracas je demande que l’on respecte les droits de tous les catholiques du Venezuela ». L’Archevêque a en outre demandé aux autorités et aux hommes politiques d’avoir une attitude plus responsable. « Comme évêques nous percevons continuellement cette clameur ; les vénézuéliens doivent s’entendre, dans tous les secteurs, et les autorités sont appelées à assumer cette attitude de compréhension, de dialogue, pour résoudre les problèmes sans créer un environnement de violence politique ». (RG) (Agence Fides 19/2/2008; lignes 32, mots 436)
