Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Jérusalem (Agence Fides) - Révoquer le blocus des personnes et des marchandises et mettre fin à la crise humanitaire qui investit la bande de Gaza : tel est ce que demande un appel diffusé par la Caritas de Jérusalem, qui a unit sa voix à celle des principales organisations humanitaires internationales pour marquer les graves dégâts au niveau humain et social qui sont enregistrés dans la région côtière palestinienne.
Dans le territoire de Gaza les vivres manquent et le système sanitaire est en urgence par manque de médicaments. L’eau, l’électricité et l’essence sont rationnées et tous les services pourraient se bloquer en l’espace de quelques jours, avec une grave gêne de la population. Il n’est pas permis aux ONG d’entrer à Gaza et ceci amplifie les problèmes de la population, en état de pauvreté extrême. C’est pourquoi la Caritas demande dans l’appel la réouverture des cols pour la bande de Gaza afin que la population civile retrouve la vie normale et puisse recevoir de l’aide.
La Caritas de Jérusalem oeuvre concrètement pour soulever à nouveau les conditions de vie dans tous les territoires palestiniens, souvent marquées par la pauvreté, la marginalisation, le manque de biens essentiels, l’instruction, les soins médicaux. C’est une vie difficile également pour les enfants, qui souffrent des difficultés quotidiennes et des coups de violence improvisés et de conflits.
C’est pourquoi la Caritas, dans une initiative originale réalisée récemment, a pensé à offrir aux enfants palestiniens deux jours de jeux et de divertissement où goûter à nouveau la beauté de la relation, du sourire, de l’insouciance vécue en compagnie. Lors des dernières semaines plus de 900 jeunes de la Cisjordanie ont été dans l’ensemble les destinataires de l’initiative, organisée en deux simples journées, dans les villages d’Aboud (700) et de Taybeh (200). Les petits ont rejoints également des villages proches de Deir Abu Mishal, Rantis et Shukba. Les municipalités des deux villages ont mis à disposition des espaces et des structures publiques, offrant aux animateurs de la Caritas les lieux où pouvoir organiser des jeux, de petites performances théâtrales et musicales, pour permettre aux jeunes une expérience différente, avec des sentiments de joie, de paix, de fête célébrée en commun. Les jeunes ont essayé les danses palestiniennes traditionnelles, et grâce à l’aide de quelques instructeurs, il y a eu également de petites exhibitions acrobatiques, qui ont généré un grand divertissement chez tous les participants. Les journées se sont conclues par un petit cadeau pour chaque enfant.
La Caritas de Jérusalem a eu le soutien de la Caritas Espagne, d’un personnel médical et également de quelques parents d’élèves, qui ont contribué à l’organisation pratique. Un animateur Caritas a déclaré : “Il est beau de voir comme ces enfants, de villages ruraux, ont pris part avec joie à cette initiative. Ils n’ont pas souvent l’occasion de faire la fête. Il est beau de pouvoir leur offrir une pincée de bonheur”. (PA) (Agence Fides 22/1/2008 ; Lignes : 36 ; Mots : 502)
