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Honiara (Agence Fides) - Ces trois années tout juste achevées furent trois années denses en initiatives et en travail pour la Caritas des Iles Salomon. Dans un pays qui a vécu des tensions ethniques, encore assiégé par des poches de pauvreté endémique et de sous-développement, la Caritas a mis en chantier toutes ses ressources humaines et économiques pour venir à la rencontre des besoins de la population, surtout des tranches les plus pauvres et marginalisées.
La vérification du programme triennal de la Caritas, accomplie récemment, permettra de programmer l’avenir avec des interventions de plus en plus efficaces. Le projet triennal mis en oeuvre a vu un engagement dans le secteur de “capacity building”, à travers l’instruction professionnel des jeunes, souvent dans des villages isolés, pour augmenter leurs possibilités d’occupation ; des interventions dans le domaine psychologique, pour soigner les blessures des traumatismes laissés par la guerre ou par les désastres naturels ; le soutien à des micro-projets et des initiatives menées par des groupes de femmes, pour améliorer leur condition sociale, économique et culturelle. Ces efforts, a souligné le personnel Caritas des Iles Salomon, ont eu un pourcentage excellent de succès et ont vu la participation active des membres des différentes Caritas au niveau paroissial, grâce auxquelles il a été possible d’atteindre minutieusement le territoire.
La phase de vérification s’est conclue récemment par une rencontre entre représentants des diocèses de Gizo, Auki et Honiara, en la présence de spécialistes de la Caritas Australie et d’autres ONG. Une caractéristique de la Caritas des Iles Salomon, effectivement, est de coopérer et de se coordonner avec d’autres organismes d’assistance de matrice chrétienne, avec d’autres ONG et associations engagées dans le social, pour atteindre toujours mieux la population répartie sur le territoire de l’archipel. La Caritas des Iles Salomon a confirmé, ajourné et proposé à nouveau les lignes du programme des trois années tout juste achevées, en relâchant l’action sociale de l’Eglise à travers la sensibilisation du laïcat et l’idée de rendre la population protagoniste et active dans sa croissance socio-économique grâce à des aides. (PA) (Agence Fides 5/12/2007 ; Lignes : 27 ; Mots : 359)
