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Nairobi (Agence Fides)- Ce mois-ci commencera la construction de l’East African Submarine Cable System (EASSy, cf Fides 30/10/2007), un câble à fibre optique destiné à devenir l’axe portant des télécommunications de l’Afrique méridionale et orientale.
La Banque de développement africain a en effet approuvé le déboursement des premiers fonds pour commencer les travaux. Le projet, d’une valeur de 235 millions de dollars, est sponsorisé par 25 compagnies de télécommunication, dont la plus grande partie sont africaines. EASSy vise la construction d’un câble sous-marin à fibre optique long de 10.000 km qui connectera l’Afrique du Sud, le Mozambique, Madagascar, la Tanzanie, le Kenya, la Somalie, Djibouti et le Soudan. A travers un segment terrestre supplémentaire, 13 autres pays seront reliés : le Bostwana, le Burundi, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, l’Ethiopie, le Lesotho, le Malawi, le Rwanda, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
D’ici 2010, EASSy fournira à 250 millions d’africains l’accès à une connexion à moyen débit à Internet, à bas coût.
Une autre importante initiative dans ce domaine a été lancée par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, cf Fides 28/10/2003). Il s’agit d’ UHURUNET, un câble sous-marin pour relier par une ligne numérique à haut débit l’Afrique entière à l’Europe, au Brésil, à l’Inde et au Moyen-Orient. Le nom vient du mot Uhuru, qui en swahili signife “liberté, indépendance”. Le segment terrestre, qui reliera les pays qui n’ont pas accès à la mer, s’appelle UMOJANET, d’Umoja (“unité”). De même cette infrastructure, qui sera créée avec la participation d’une société du Delaware, aux Etats-Unis, devra être prête en 2010, à temps pour la coupe du monde de football qui se disputera en Afrique du Sud. (L.M.) (Agence Fides 5/12/2007 lignes 25 mots 315)
