Harare (Agence Fides) - « Le Message de paix de <
Pour cette raison, les Evêques proposent, dans la période de l’avent « de faire des sérieux efforts pour corriger ces éléments qui empêchent la paix. Dans notre société, les enfants ont perdu la protection, les hommes et les femmes vivent dans l’oppression et dans l’exploitation. Aussi demandons-nous aux autorités de créer tout de suite les conditions afin que la paix, la prospérité et le développement puissent être assurés ».
Les Evêques rappellent la responsabilité des moyens de communication sociale pour garder la vérité : « Les moyens d’information doivent agir professionnellement, et ont doit leur permettre de le faire, de manière à ce qu’ils soient responsables de ce qu’ils disent et écrivent. Leur tâche est d’informer de manière correcte, d’éduquer et de divertir. Cet objectif a été oublié dans notre pays ».
Pour ce qui concerne la justice, les Evêques déclarent : « Au Zimbabwé, les pauvres deviennent plus pauvres, alors que les riches deviennent plus riches. Les prix sont inabordables, l’inflation est hors contrôle et le manque d’argent comptant érode le pouvoir d’achat des salaires. Ceux qui ont le pouvoir de corriger cette situation doivent agir maintenant. La justice partiale n’est pas la vraie justice, et la justice qui arrive en retard est une justice refusée ».
« Pendant l’Avent, nous demandons à nos concitoyens d’aller au-delà de la tolérance et d’accepter la demande d’amour. L’amour est la reconnaissance de l’humanité des autres et de la réalité de leurs besoins. Malgré les difficultés économiques, il ne faut pas oublier notre responsabilité morale envers les plus pauvres ».
Enfin, les Evêques s’arrêtent sur la nécessité de la liberté : « Nier la liberté, c’est nier la dignité de personnes ; cela veut dire les déshumaniser et les traiter comme des êtres sous-humains... Prions pour que la population du Zimbabwé voie la lumière et trouve le courage de construire les pilastres de la paix ». (L.M.)
(Agence Fides, 3 décembre 2003, 37 lignes, 477 mots)