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Rome (Agence Fides)- L’Afrique et l’Europe unies pour lutter ensemble contre le trafic de narcotiques. C’est ce qui ressort du Séminaire des chefs des services anti-drogue des pays de l’Afrique septentrionale et occidentale et de ceux européens du G6 (Italie, France, Allemagne, Grande Bretagne, Espagne et Pologne), qui s’est conclu le 23 novembre à Rome.
Selon les participants du séminaire, il est nécessaire de créer de fortes alliances avec les pays africains pour vaincre les organisations criminelles internationales qui inondent le marché européen surtout de cocaïne, et qui dans la région africaine s’apprêtent à créer des bases opérationnelles et logistiques avec les trafiquants d’héroïne venant de l’Afghanistan et avec ceux de cannabis locaux.
Il a été affirmé en outre que le flux de cocaïne qui atteint l’Europe depuis l’Amérique Latine (en mesure croissante, passant par l’Afrique occidentale) est destiné à augmenter, à cause de la faiblesse du dollar : les trafiquants de narcotiques préfèrent confisquer l’euro à la place de la devise américaine. Pour ces raisons les forces de police européennes s’attendent à un afflux encore plus grand de cocaïne et d’héroïne, venant de l’Afghanistan, où la récolte de pavot d’opium de cette année a dépassé de 34% celle l’année dernière. L’opium est la matière première de laquelle ont tire l’héroïne. Une partie de la drogue « afghane » arrive en Europe à travers l’Afrique, où s’est créé un marché local de cette substance.
Pour lutter contre le phénomène, il a été décidé d’améliorer l’échange d’informations entre les officiers de liaison anti-drogue européens disloqués en Afrique et de constituer un Centre de coordination anti-drogue pour l’interdiction même par mer dans la Méditerranée, de façon à activer immédiatement les interventions à travers les flottes marines ou des forces de police spécialisées. (L.M.) (Agence Fides 26/11/2007 lignes 23 mots 313)
