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Cité du Vatican (Agence Fides) - Dans l’intervention d’ouverture de la Conférence de presse de présentation du Congrès “Ontogenèse et vie humaine”, qui a eu lieu hier à la Salle de Presse vaticane, Mgr Gianfranco Ravasi, nouveau président du Conseil Pontifical de la Culture, a voulu citer le testament spirituel d’Albert Einstein pour rappeler qu’au sujet de science et foi “il faut rappeler toujours notre humanité et oublier le reste”. “Nous adressons un appel aux scientifiques en parlant d’êtres humains à êtres humains” a déclaré l’évêque.
Il faut éliminer les “stéréotypes” qui soit d’un côté “ecclésiastique comme laïque” compromettent le rapport entre science et théologie. “Il est nécessaire que le discours continue en suivant trois niveaux différents mais complémentaires : celui de l’enseignement, de la recherche et de la divulgation”, a déclaré Mgr Ravasi.
Pour le Président du Conseil Pontifical de la Culture, “un engagement constant pour la promotion d’une mentalité nouvelle, ouverte au dialogue entre science et foi” sert effectivement. “Il s’agit -a-t-il expliqué - d’instituer des ponts stables et des échanges fructueux entre science, philosophie et théologie, par le dialogue des cultures respectives”.
En plus de Mgr Ravasi, le Père Rafael Pascual, doyen de philosophie de l’Université Regina Apostolorum, le professeur d’âge prénatal de l’Université Catholique, Giuseppe Noia, et le professeur Pietro Ramellini, professeur en Science et foi de la Regina Apostolorum ont présenté le Congrès.
Le Père Rafael Pascual a tout de suite mis en évidence la position de l’Eglise locale en disant que : “si depuis le début, depuis sa conception, l’embryon est une personne, nous ne pouvons pas ne pas tirer les conséquences et le traiter comme tel”.
Le professeur Noia, parlant de l’état de santé de la femme et des huit premiers jours de l’embryon, l’a défini comme “un directeur actif d’orchestre qui dirige son futur”. De plus il a dénoncé qu’ “à partir d’études faites par des non catholiques, mais d’une littérature laïque honnête on déduisait que pour les femmes qui avortent il y a un risque de dépression quatre fois supérieures les années suivantes et le taux de suicide est également plus élevé, c’est pourquoi parler d’avortement signifie également parler de santé psychophysique de la femme”.
Le Dr. Ramellini a parlé d’ontogenèse comme d’“une espèce de fleuve karstique, un concept-racine qui réside à la base de nombreuses biologies et philosophies” et il s’est demandé si par genèse de l’être nous devrions penser “à un développement lent, qui survient de manière insensible, ou à une explosion de lumière, comme dans l’oratorio de Haydn”.
Le Congrès, qui aura lieu à Rome du 15 au 17 novembre à l’Université Pontificale Regina Apostolorum, et traitera des aspects de caractère biologique, biomédicale, philosophique, juridique et théologique relatif à l’ontogenèse, à savoir le processus évolutif de l’homme à partir de la fécondation jusqu’à la maturité, rentre dans le projet Stoq (Science, Theology and the Ontological Quest). (AP) (7/11/2007 Agence Fides; Lignes : 41 ; Mots : 509)
