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Hong Kong (Agence Fides) - Il y a quinze ans Maricris Llasos, jeune philippine venant d’être diplômée dans la Faculté de l’éducation de l’Université d’Etat des Philippines, arrivait à Hong Kong pour aider un couple âgé. Aujourd’hui Sœur Maricris Llasos a prononcé ses vœux perpétuels comme religieuse de la Congrégation des missionnaires de Notre-Dame de l’Ange (Missionary Sisters of Our Lady of the Angels M.N.D.A.), pendant le rite présidée par Mgr Simon Lam, SDBn auquel ont participé plus de 200 personnes : des consoeurs, des parents, des amis et des fidèles. Selon ce que rapporte le Kong Ko Bao (le bulletin diocésain en version chinoise), la cérémonie solennelle s’est déroulée dans la paroisse de St Antoine le 7 octobre, fête de la Madone du Rosaire. Sr Llasos raconte que suivre sa vocation n’a pas été facile : « quand j’ai participé au groupe de discernement des sœurs, je me suis rendue compte de ma vocation. Mais les difficultés étaient grandes : la famille à maintenir, mon père malade, mon petit frère qui devait étudier… Mais à la fin le Seigneur a tout organisé. Comme dit ma tante, qui était résolument opposée à mon choix, ‘le Seigneur en personne a ouvert la route pour toi’ ». Ce n’est pas la première fois qu’une collaboratrice domestique devient religieuse de cette congrégation. Selon ce que raconte la supérieure provinciale, « début octobre une philippine qui avait travaillé à Hong Kong a prononcé ses vœux perpétuels au Japon, et en décembre ce sera une autre religieuse aux Philippines. Ce qui compte pour nous ce n’est pas la quantité, mais la bonne préparation, qui permet de répondre à sa vocation et de connaître sa vocation propre, en favorisant la rencontre intime avec le Seigneur ».
La Congrégation des Missionnaires de Notre-Dame de l’Ange (Missionary Sisters of Our Lady of the Angels M.N.D.A.) a été fondée par une sœur canadienne et une sœur chinoise en 1922, pour la mission en Chine, particulièrement envers les femmes chinoises. Elle est arrivée à Hong Kong en 1926. La maison généralice se trouve encore aujourd’hui au Canada. Les deux soeurs fondatrices, poussées par l’illumination prophétique du Saint Esprit, comprirent qu’elles devaient aller en Chine pour améliorer les connaissances religieuses et humanistes des femmes chinoises. Elles réunirent donc les femmes chinoises pour réaliser leur rêve, les formant comme des collaboratrices de l’apostolat. Ainsi commencèrent-elles à former des religieuses, des catéchistes et des laïcs. En outre les sœurs sont actives aussi dans le domaine social, médical, et dans l’instruction. (NZ) (Agence Fides 05/11/2007 - lignes 26, mots 282 )
