OCEANIE/ILES SALOMON - Croissance de la vie religieuse dans le Pacifique : Profession solennelle d'une soeur dominicaine

samedi, 3 novembre 2007

Honiara (Agence Fides) - La communauté catholique des Iles Salomon a vécu récemment un événement très joyeux : Soeur Loretta Arohikeni, Dominicaine, a prononcé sa Profession solennelle de vie religieuse lors d'une célébration qui a eu lieu dans la cathédrale d'Honiara. Soeur Loretta, native des Iles Saomon, vient d'une famille originaire du village de Tarapaina, elle a six frères et quatre soeurs. Lors de la célébration qui a eu lieu dans la cathédrale, présidée par Mgr Luciano Capelli, nouvel évêque de la ville, les participants furent nombreux : autres soeurs dominicaines, beaucoup de religieux et missionnaires qui agissent dans l'archipel, nombreux laïcs qui ont ensuite animé les festivités successives, par la musique et les danses pour rendre grâce au Seigneur.
Le témoignage de Soeur Loretta est un témoignage supplémentaire de la croissance et de la diffusion de la vie consacrée chez la population autochtone des Iles Salomon. Une grande floraison de vocations tant chez le clergé que chez les congrégations religieuses est effectivement en cours sur les îles de l'Océanie. Les îles de l'Océanie ont été évangélisées par le passé par les congrégations religieuses et les instituts missionnaires comme les Missionnaires des Sacrés Coeurs, les Maristes, les PIME, les Missionnaires du Sacré-Coeur, les Verbites, les Franciscains, les Salésiens. Non seulement ils ont évangélisé mais ils ont également démarré le processus de la localisation du clergé. Ce processus, bien que lent à cause des difficultés culturelles qu'il présentait, s'est renforcé vers la moitié du vingtième siècle donnant priorité aux vocations religieuses. Aujourd'hui sur les Iles du Pacifique on assiste à un printemps vocationnel.
Les religieux des Iles Salomon sont engagés dans le travail pastoral et l'apostolat social. Pendant les années de la guerre civile ils ont apporté une contribution remarquable pour recréer une vie pacifique et sereine, pour favoriser la réconciliation entre les partis en lutte dans l'archipel, pour faire renaître une culture de paix et de non-violence. Parmi les témoignages les plus chers à la population locale, figure celui de soeur Aloisa Alathamalefao, religieuse indigène disparue récemment, qui s'est consacrée avec grand zèle à l'enseignement, à la collaboration avec les curés, au soin des malades.
Les religieux, lors de différentes rencontres qui ont eu lieu par le passé ont toujours rappelé la centralité de l'eucharistie dans la vie religieuse comme source de toute activité d'apostolat. (PA) (Agence Fides 31/10/2007 ; Lignes : 29 ; Mots : 290)


Partager: