Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Rangoon (Agence Fides) - Malgré les récentes tensions sociales et les difficultés politiques, certaines organisations non gouvernementales catholiques réussissent à apporter des aides humanitaires et à envoyer des œuvres de coopération et de solidarité au Myanmar. Le boycottage commercial, effectivement, ou les sanctions économiques, ne touchent pas les projets approuvés et conduits en territoire birman à partie du réseau des ONG du monde entier, qui vont au bénéfice de la population civile, s’occupant d’instruction et d’assistance aux groupes plus désavantagés comme les orphelins, les enfants, les veuves, les anciens, les jeunes des rues. Les projets sont souvent en collaboration avec les diocèses ou les missionnaires présents au Myanmar, qui connaissent les exigences de la population locale et réussisse ainsi à avoir des répercussions dans la société.
Pendant ces mois, bien que l’on observe des désordres surtout dans les deux villes principales birmanes, Rangoon et Mandalay, les œuvres de l’ONG catholique italienne Avsi (Association Volontaires pour le Service International) n’ont pas été impliquées : l’assistance et le soutien à trois cents enfants du diocèse de Pekon, dans la province du Shan a continué ainsi sans fortes secousses. Grâce au soutien à distance surtout, on réussit à garantir le repas, les médicaments et l’instruction pour plus de trois cents jeunes soignés sur place par certains missionnaires d’ordres religieux qui ont une longue et précieuse expérience dans le pays. Le soutien à distance contribue à soutenir les maisons-collèges dans lesquelles sont accueillis les enfants les plus pauvres et ceux qui proviennent des zones de montagne les plus éloignées, autrement ils ne peuvent accéder aux services éducatifs.
Le réseau international des ONG actives au Myanmar désirerait un pus grand soutien de la part des gouvernements pour mener l’œuvre humanitaire. Récemment le “Christian Solidarity Worldwide” (CSW), ONG avec son siège à Londres, a exprimé sa déception parce que sa demande d’augmenter les aides vers la population birmane, surtout pour les réfugiés ayant fui en Thaïlande, positionnés dans les zones de frontières, n’a pas été du tout satisfaite. L’organisation, répétant qu’il “faut donner une espérance à la population civile birmane qui souffre de la faim, la pauvreté désespérée et les abus des droits de l’homme”, a relancé sa campagne de sensibilisation au niveau international, en sollicitant d’autres donateurs. CSW travaille depuis des années dans l’assistance aux réfugiés birmans, appartenant surtout aux minorités ethniques, considérées rebelles par le gouvernement de Rangoon, et c’est pourquoi soumis à la répression de l’exercice birman. (PA) (Agence Fides 24/10/2007 ; Lignes : 31 ; Mots : 423)
