Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Brasilia (Agence Fides) - Le Mouvement National de Défense pour la Vie, dont font partie les législateurs et les membres de l’Eglise catholique, a lancé une campagne nationale pour recueillir cinq millions de signatures à présenter au Congrès comme preuve de sa contrariété à tout projet éventuel de loi pour légaliser l’avortement. La clôture est prévue en août 2008.
Le groupe s’est formé en juillet 2006, quand arrivèrent des propositions au Congrès pour revoir la législation actuelle permettant l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère en cas de violence. Les peines pour les femmes qui avortent, ou pour une tierce personne qui provoque l’avortement, vont de un à dix ans de prison.
En août, le Mouvement a réalisé la première marche nationale au Brésil et pour cette raison la deuxième a été fixée pour août 2008. A cette occasion les signatures seront remises aux législateurs.
Le thème de la légalisation ou de l’interdiction de l’avortement dans le pays avait été affronté en particulier en mai, lors de la visite du Pape Benoît XVI au Brésil, au cours de laquelle furent ratifiées la position catholique en faveur de la vie et les déclarations du ministre de la Santé locale, José Gomes Temporao, sur le besoin de le permettre dans la mesure où il s’agit d’une question de santé publique.
Au moins 175 législateurs, dont les 513 de la Cámara Baja et 81 du Sénat qui forment le Front Parlementaire pour Défendre la Vie et Contre l’Avortement et qui s’oppose à la légalisation font partie du Congrès.
(AP) (8/10/2007 Agence Fides; Lignes : 24 ; Mots : 271)
