OCEANIE/AUSTRALIE - “Qui est mon prochain ?”: Message des évêques pour la Journée de la Justice sociale

mardi, 18 septembre 2007

Sydney (Agence Fides) - Un message dense sur les thèmes de la justice, du développement et de la paix a été diffusé à tous les diocèses par des évêques australiens à l’occasion de la “Journée de la Justice sociale” que l’Eglise australienne fête le 30 septembre prochain. Le Message, intitulé “Qui est mon prochain ?”, a été confié à la Commission pour la Justice sociale, présidée par Mgr Christopher Sauders, évêque de Broome.
Le message invite à contempler la “diversité” dans le cadre de la communauté, pour apercevoir “dans tout visage l’image sacrée du visage du Christ”, en insistant sur le multiculturalisme, typique de la société australienne, comme une source de richesse et en invitant les Australiens à faire preuve de solidarité et d’accueil envers leurs frères les plus pauvres, les plus faibles et les plus marginalisés.
A cette époque également “flagellés par la faim, la guerre, le terrorisme et les maladies, nous sommes appelés à nous engager à nouveau vers nos frères et à ne pas agir comme des personnes qui ne savent pas partager la prospérité”, remarque Mgr Saunders dans l’introduction du texte. Reprenant le passage de l’Evangile de Luc qui introduit la parabole du Bon Samaritain (Lc 10, 29-37), Mgr Saunders invite chaque fidèle à se poser la question “Qui est mon prochain ?”, en considérant la réponse de Jésus.
L’Australie et les Australiens - ajoute Mgr Philip Wilson, Président de la Conférence épiscopale dans sa lettre de présentation de la Journée - sont appelés à être “de bons citoyens au niveau mondial”: “Nous avons une responsabilité qui va au-delà de nos frontières nationales. La Journée de cette année nous appelle à agir plus pour les intérêts de nos voisins, qui ne vivent pas dans notre bien-être, et c’est une invitation à considérer notre vie en tant qu’individus et nation”. L’archevêque souligne que, face aux grandes questions de justice sociale au niveau planétaire, l’Australie ne peut pas être spectatrice, mais elle doit promouvoir activement le bien commun global.
(PA) (Agence Fides 18/9/2007 ; Lignes : 26 ; Mots : 345)


Partager: