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Cité du Vatican (Agence Fides) - « Il faut s’engager à rester solidaires avec les Gens de la mer comme témoins d’espérance, par la proclamation de la Parole, la liturgie et la diaconie, et à promouvoir un authentique humanisme chrétien. Puisque l’Apostolat de la mer s’efforce aussi d’édifier la paix, dans la justice, dans la liberté, dans la vérité et dans la solidarité, qu’il renouvelle son engagement en faveur de la promotion humaine et de l’évangélisation, une évangélisation qui soit ‘nouvelle dans l’ardeur, dans les méthodes et dans l’expression’ (Jean-Paul II, Discours à la Conférence épiscopale Cubaine, 9 juin 1998), en gardant bien à l’esprit les paroles de Benoît XVI ‘l’amour est le cœur de la vie chrétienne’ ». C’est par ces perspectives que se termine le document final, publié ces jours-ci, du XXIIe Congrès mondial de l’Apostolat de la mer qui s’est déroulé à Gdynia (Pologne) du 24 au 29 juin 2007. Deux cent soixante-dix délégués (archevêques, évêques, prêtres, diacres, religieux, laïcs, volontaires, personnel maritime et observateurs) provenant de 60 pays, se sont réunis pour réfléchir sur le thème « En solidarité avec les Gens de la mer, témoins d’espérance par la Parole de Dieu, la liturgie et la diaconie ». Depuis le début, le Congrès avait été formulé et programmé pour être un événement pastoral et pour qu’il fournisse à l’Apostolat de la mer (A.M.) une occasion de réfléchir et de faire le point sur ce qui constitue sa spiritualité et sa contribution spécifique au monde maritime.
Dans les conclusions les délégués affirment qu’ils se sentent appelés à introduire dans le monde maritime un « humanisme chrétien de l’espérance », à travers la présence et le témoignage dans les communautés maritimes et de la pêche. « L’espérance est l’ancre sûre et ferme. Et pour nous, chrétiens, elle a un nom : Jésus-Christ, le Seigneur Ressuscité… une partie de la mission de l’A.M. est de porter ce message d’espérance à la communauté maritime, étant aussi la voix de ceux qui n’ont pas de voix. Il faut respecter la dignité de chaque personne et ce respect est, de fait, à la base du dialogue interreligieux. Faisant écho aux paroles du pape Benoît XVI (Deus Caritas Est, 34), l’activité de l’A.M. ‘reste insuffisante si elle ne rend pas perceptible l’amour pour l’homme, un amour qui se nourrit de la rencontre avec le Christ’. Dieu, en effet, nous aime afin que nous puissions aimer les autres. L’Espérance et la solidarité, ensuite, s’expriment aussi à travers nous quand nous réaffirmons notre engagement à l’égard de la triple responsabilité que constituent l’essence et la spécificité de tout notre travail pastoral : la célébration des sacrements comme source et raison d’être de notre travail pastoral, la place de la proclamation de la Parole de Dieu dans l’A.M. ; le service « diaconie » envers tous, spécialement envers les plus pauvres ».
Parmi les projets et les initiatives rapportés dans le document final du Congrès, figurent : établir un dialogue avec le pays d’origine des mariniers catholiques de passage ; promouvoir et développer des cours de formation pour leaders laïcs et ministres de l’Eucharistie à bord ; donner la priorité au développement de l’A.M. dans les pays où il n’existe pas encore ; mettre en acte des programmes de lutte contre le VIH/SIDA et d’autres programmes de sensibilisation en matière de santé et d’hygiène, sans toutefois ignorer les principes éthiques ; informer les mariniers embarqués sur la célébration régulière de messes consacrées à eux et à leurs familles dans les paroisses ; identifier et soutenir les chefs de bord pour recruter et former des ministres extraordinaires de l’Eucharistie ; développer des programmes destinés à informer l’Eglise sur site web, et à former pour son utilisation les membres de l’A.M. et les familles des mariniers. (S.L.) (Agence Fides 5/9/2007, lignes 39, mots 557)
