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Abidjan (Agence Fides)- Plus seulement le café et le cacao mais aussi le pétrole et le tourisme. La Côte d’Ivoire veut ainsi diversifier son économie encore largement fondée sur la culture et l’exportation de café (dont le pays est le quatrième producteur africain) et surtout de cacao, dont il est le plus grand producteur mondial avec 1,2 millions de tonnes en 2006. Depuis le partage du pays à la suite de la guerre civile en 2002, une bonne partie de la production ivoirienne de cacao échappe au contrôle gouvernemental.
Après l’accord de paix signé en mars à Ouagadougou, au Burkina Faso (cf Fides 5 mars 2007), les autorités devraient reprendre le contrôle du territoire qui était entre les mains des rebelles et par conséquent des taxes sur les activités économiques qui s’y exercent. La guerre civile et la division du pays ont nui à l’économie du pays qui maintenant regarde vers d’autres secteurs pour relancer son développement. Parmi ceux-ci on accorde une importance particulière au secteur pétrolifère, qui a dépassé le cacao comme première voix d’exportation.
Grâce au pétrole, souligne un rapport de la Banque centrale des états d’Afrique Occidentale (BCEAO) la Côte d’Ivoire a pu dépasser la très grave crise économique des années antérieures à 2005, au cours de laquelle le pays avait enregistré un taux de croissance négatif (-0,4% en moyenne dans la période 2000-2005). En 2006 le taux de croissance du Produit intérieur brut a été de 1,8% en 2007 et on prévoit qu’il sera de 2%.
En 2006, d’après le rapport, grâce à une augmentation de la production de brut de 71%, le secteur pétrolifère est devenu ce qui tire l’économie ivoirienne. La production ivoirienne de pétrole est attestée sur 80.000 barils de pétrole par jour. Son expansion rencontre cependant des limites structurelles dérivant de la géologie.
A côté du pétrole, la Côte d’Ivoire mise maintenant sur la relance du secteur touristique. Dans une réunion récente à Abidjan d’experts en marketing et en publicité, on a discuté de la façon d’améliorer l’image internationale du pays, endommagée par l’instabilité politique, pour attirer des investisseurs et des touristes étrangers. Une tâche peut-être pas si difficile si l’on tient compte du fait que la Côte d’Ivoire dispose de 4.000 km de routes asphaltées, de l’un des réseaux téléphoniques parmi les meilleurs d’Afrique et en amélioration continuelle, d’un réseau électrique en mesure de garantir la distribution d’énergie sans interruption et d’infrastructures hôtelières et médicales de haut niveau. Les experts ont souligné entre autre la nécessité que le gouvernement s’active pour se doter d’instruments de communication et de promotion touristique. (L.M.) (Agence Fides 20/7/2007 lignes 35 mots 435)
