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Bogotà (Agence Fides) - “Nous remercions Dieu pour le don fait à son Eglise en Amérique Latine et de manière particulière à la Colombie, pour une présence vive et centenaire de la Vie Religieuse" lit-on dans le message publié par les évêques de la Colombie à la fin de leur Assemblée Plénière célébrée du 2 au 6 juillet, au cours de laquelle ils ont réfléchi, avec un groupe représentatif de supérieurs des instituts religieux, à la Vie Religieuse comme don de Dieu pour l’Eglise. Les évêques et les religieux ont cherché à répondre aux questions : Que veut le Seigneur de nous aujourd’hui ? Que nous demande-t-il ? Comment répondons-nous ensemble ?
Les évêques rappellent que la naissance de l’Eglise en terre colombienne et la diffusion de l’Evangile est due surtout aux religieux. "L’histoire de l’Eglise en Colombie - poursuit le texte - nous montre comment les religieux dans notre patrie ont cherché à travailler pour l’unique Eglise, en ayant conscience que l’unité est un signe fondamental afin que les hommes et les femmes de tous temps, puisent parvenir à accueillir la personne de Jésus comme l’envoyé du Père, afin que le monde croie (cf. Jn. 17, 21)”. En réfléchissant à ces sujets, les évêques et les religieux rappellent que les deux sont appelés "à démontrer de manière radicale par leur vie la façon de vivre qui est propre à ceux qui ont expérimenté une rencontre avec la personne de Jésus-Christ qui entraîne à choisir la sainteté", sainteté qui “s’identifie à une manière d’être”.
"Apostolat et mission seront toujours la base d’une action évangélisatrice intégrale, où les évêques et les religieux trouveront un espace pour fortifier l’unité dans sa pleine dimension" affirment les évêques. Toutefois une telle unité ne signifie pas une uniformité, qui appauvrirait l’Eglise, lui ôtant la richesse des multiples diversités de la Vie Religieuse. Au contraire, chaque institut religieux avec sa propre forme de vie "enrichit l’Eglise, à condition qu’elle ait à l’esprit l’engagement constant pour l’unité". Sur ce chemin de communion, les évêques proposent de toujours chercher dans le dialogue la solution aux difficultés normales qui surgissent. "Evêques et religieux, unis en tant qu’Eglise, ont un engagement inéluctable - poursuit le message -, être des témoins de la miséricorde de Dieu. Rompre l’unité c’est abîmer la vocation de disciples et de missionnaires de Jésus-Christ”.
En conclusion, les évêques remercient tous les religieux pour leur engagement et leur générosité évangélique, pour leur travail apostolique efficace, pour leur témoignage vif de vie comme disciples et missionnaires en communautés. Ils remercient de manière particulière "les communautés religieuses qui travaillent dans les lieux de conflit et avec les frères plus vulnérables” les exhortant à continuer à travailler en pleine communion avec les Eglises particulières, “en éduquant à la paix". Un dernier remerciement est exprimé envers les frères des monastères qui se consacrent de manière particulière à la contemplation, pour leur "témoignage pleinement évangélique". (RG) (Agence Fides 9/7/2007; Lignes : 38 ; Mots : 510)
